mercredi 5 novembre 2014

LES ENFANTS D'EREBUS TOME 2 : NYMPHOSE



Dans ce 2e tome des aventures de Jade de Carsac, celle-ci fait la connaissance de la Confrérie des Chevaliers de Saint-Michel, tapie dans leur fief Auvergnat. Le grand maître, Géraud de Morlon,  apprend à Jade qui sont les Enfants d'Erébus, mais il y a urgence à contrecarrer leurs plans, Jade, Arsène et Ahar partent alors pour Le Caire où se trouve une certaine clé...

Dans ce second opus, l'auteur entretient le suspens, il nous le dévoile au compte-goutte, nous détisse un à un les fils de l'intrigue, il nous ménage tout comme le fait Géraud de Morlon, dans son château du Cantal, lorsqu'il livre à Jade les origines des Enfants d'Erébus... 
Mais il ne lui dit pas tout, pas tout d'un coup...  
Yasmine, l'épouse du comte, elle, se fait plus intrigante... Elle a ses raisons. Ce n'est certes pas pour nous déplaire. Et puis il y a Willem, l'extraordinaire jeune ingénieur assistant de Géraud, le créateur de toutes ces machines volantes et autres prothèses...

La lecture va au rythme de l'histoire de Jade. Et l'on se sent comme le double intérieur de notre héroïne, ce double refoulé chaque fois qu'il tente de jaillir à la surface... Jusqu'à l'assaut final, au Caire, où cet autre Jade est loin d'être tombée de la dernière averse, mais l'amour de la jeune fille pour Arsène sera plus fort que la folie des enfants d'Erébus, et fera toute la différence. Cependant, n'oublions pas le machiavélique Schwartzkönig...
J'imagine le ton du 3e tome, tout va se jouer, et tout ne sera que surprises... Et passion ! 

Quelle arrivée ! Au dessus de l'Egypte, nous sommes dans le cockpit de cette libellule géante, et nous survolons, tout comme Jade, les pyramides de Gizeh, les boulevards et les ponts du Caire... Et ce château dans le Cantal, il me semble bien le reconnaître, il s'agit du même château que celui d'Alban : Anjony ! 
Je me tais, je ne veux rien dévoiler, je vous laisse en compagnie de Jade et ses amis, bien des mystères planent encore sous la plume de l'auteur, mystères toujours écris avec la même virtuosité.
Bonne lecture ! 




dimanche 20 juillet 2014

LE SIMULACRE

Photo Nathanaëlle C.


Si un roman de Jean-Luc Marcastel atteint, à mes yeux, le sommet de perfection que tient déjà Frankia, c'est bien le Simulacre ! (A dire vrai, ils sont tous dans un mouchoir de poche, mais le Simulacre vient cependant tutoyer Frankia à la même hauteur, avec les Enfants d'Erébus lol) 





Le Simulacre... Un hommage incroyable à Alexandre Dumas et à George Lukas ! Imaginez D'Artagnan sortir de son fourreau le sabre laser d'un Jedi

Le nouveau lecteur peut se demander si l'auteur est resté fidèle à la verve, à l'humour et au sens dramatique de Dumas, aucun souci : c'est une réussite ! Mais on connait bien Jean-Luc, il ne trahirait pas Dumas ! lol

On est très vite embarqués dans cette histoire de Mousquetaire du Roy menée par des personnages attachants. Il y a ceux que l'on connait déjà grâce à Dumas, D'Artagnan et Planchet, puis d'autres, comme la Goupille (qui entre nous, n'a rien à envier à la Roussotte de Louis le Galoup ! lol Même caractère, même intrépidité, même joli minois, même rousseur et tout aussi fine mouche que Margot, mais la comparaison s'arrête là : la Roussotte, c'est la Roussotte, et la Goupille, c'est la Goupille ! lol

On reconnait bien D'Artagnan. Toujours fougueux et Gascon (tête brûlée au caractère impétueux dont Planchet fait toujours les frais ! lol) On suit le Simulacre dans ses étonnements : Où l'auteur va-t-il chercher tout cela ? Quel imaginaire et quel univers ! D'Artagnan, celui que nous allons suivre après la mort de l'original, ne manque pas de piment. Il est né, comme le héros de la série XY, sans nombril... 

Passons aux patibulaires... L'Ankou, issu des légendes bretonnes avec son faciès épouvantable et sa faux, ses sbires comme le Congre ou la Paluche, les impitoyables mécanomates du Cardinal... Les "Chats" ailés du Cardinal... Ce petit monde-là n'est pas très recommandable, il est surtout très dangereux... On tombera également sur Rochefort, sans compter sur le retour de la vénéneuse Milady...  

Il y a aussi cet univers incroyable dans lequel évolue notre héros... On est comme lui, on découvre tout, à commencer par son "Cheval Jaune"... Pratique, très pratique cet engin ! lol Quant à l'intrigue, elle ne laisse pas de marbre, bien ficelée, bien tricotée, nous n'allons pas nous ennuyer au fil de la lecture des 3 tomes prévus.

Je n'ai qu'une seule chose à ajouter, car je ne voudrais pas vous briser le suspens (oh je n'aurais pas aimé que l'on me dévoile à l'avance toutes les surprises dont j'allais m'émerveiller au fil de cette lecture ! ) : on a envie de lire la suite, tout de suite ! Vivement le Tome 2 ! 

"Le Simulacre" de Jean-Luc Marcastel à paraître en Octobre 2014 aux Editions du Matagot - Illustrations de Jean-Mathias Xavier


Photo Nathanaëlle C.


jeudi 19 juin 2014

PRAËRIE - TOME 1




1982 : un centre de recherche et un village entier disparaissent mystérieusement dans une petite vallée du Sud de la France, sans laisser de traces… 


Le lieutenant Vincent Marty sait ce qu’il s’est passé, lui, puisqu’on l’envoie, 30 ans plus tard, dans le plus grand secret, récupérer le fruit des recherches de ce laboratoire perdu dans ce même champ… des recherches portant sur la miniaturisation. 

Plus facile à dire qu’à faire, quand on vous réduit à la taille d’une fourmi et qu’on dispose de 20 heures pour se frayer un chemin dans la plus impitoyable des jungles, celle qui s’étend à nos pieds, hantée par des créatures cauchemardesques plus terrifiantes, voraces, rapides et meurtrières les unes que les autres… les insectes. 

Mais Vincent n’est pas au bout de ses surprises : car au cœur de cet enfer miniature, il découvrira ce qu’il est advenu des habitants du village disparu et de leurs descendants. 
Là, parmi ce peuple microscopique, dont la société, les mœurs et la culture se sont adaptés à cet univers impitoyable, il trouvera peut-être l’amitié, l’amour, et un nouveau départ… 
Car dans ce monde, comme dans l’autre, l’homme est capable du meilleur, comme du pire… 

illustration (c) Jean-Luc Marcastel

Incroyable immersion dans le monde des Sinks" (prononcer cinq, comme les 5 doigts de la main)... L'auteur a pensé et paré à toute éventualité, tout est si bien soupesé et réaliste que c'est à se demander si Jean-Luc n'a pas été lui-même rapetissé pour se trouver à la place de Vincent...  Bref, on y croit, on y est parmi les Sinks, on mesure 0,5 mm de haut... 

Et cette société qui a dû faire face à tant de prédateurs s'est si bien protégée, trop bien protégée, qu'elle en a oublié les principes mêmes de la vie en société, des rapports humains entre les deux sexes, du respect de la femme.  On immerge dans une société terrifiante où on fait face à l'archaïsme. Il n'y a que la bravoure de l'homme qui compte, la femme n'est qu'un ventre... Un sujet grave, brûlant, révoltant, que l'on combat, mais dans ce monde où l'on doit faire face au moindre "grouillepince" en maraude, prêt à vous dévorer, on a cherché à protéger la femme, mais si mal qu'on la oubliée. Elle ne compte plus, n'a plus le droit de vivre libre.

On a eu peur après cette "erreur scientifique" mais à Praërie, le temps passe plus vite que nos jours, on a même inventé un langage pour parler plus vite. Une religion a été créée, et c'est de là que tout part, on terrifie avec des interdits, des suppositions élaborées, l'obscurantisme total... Et le seul à y voir clair est Pyr, on le traite d'hérétique, bien sur... Mais Vincent, qui aidé par Lo Hiss et Séfan, essaie de retrouver le laboratoire, va petit à petit comprendre comment cette société microscopique en est arrivée à vivre de cette manière. 

Et bien sur, au fil de la lecture, on a des sueurs froides et l'on tremble pour les héros, (l'auteur ne les épargne pas) pourchassés par leur propre camp. Car rien n'est acquis, tout n'est qu'éphémère, la peur est omniprésente, elle peut surgir tout à coup, sous la forme d'un   langmort, d'un brillepince, ou d'un poursuivant de Forroc. Il faudra également que Vincent comprenne comment et pourquoi, par quel mystère en 1982 il est arrivé cette terrible chose au village, au laboratoire Janken et à ses occupants. 

Et bien sur, comme à l'accoutumée, lol l'auteur nous laisse en plein suspens jusqu'au prochain tome ! 



Jean-Luc Marcastel a su, une nouvelle fois, nous emmener dans un monde imaginaire auquel on ne s'attendait certes pas ! Sans faire de stupide jeu de mots, j'ajouterai tout de même que le bonheur est loin d'être dans le pré ! lol
A suivre...

(c) Jean-Luc Marcastel







mardi 15 avril 2014

LES ENFANTS D'EREBUS

Photo Nathanaëlle C

Je viens de terminer la lecture du Tome 1 des "Enfants d'Erébus". Il faut attendre Octobre pour lire le Tome 2 ! 

La qualité de l'écriture est impressionnante, la richesse de l'imaginaire aussi. Les références, ou plutôt devrais-je dire, les hommages à H.P.Lovecraft, en filigrane, s'intègrent à merveille dans ce roman qui tient en haleine tout au long de sa lecture.

Nous entrons tout de suite dans le domaine d'Armand de Carsac, et de sa fille, la belle Jade, métis Eurasienne, douée en escrime, en savate, elle sait même piloter une moto, mais je vous laisse découvrir cela... 

Un archéologue Allemand, le mystérieux Schwarzkönig vient visiter son père pour voir un obélisque... Un étrange obélisque. Jade et Ahar, le jeune cuisiner touareg muet, vont espionner les échanges des deux aventuriers... Et voir la relique... C'est là que tout commence, que tout se déchaîne, et croyez moi, vous n'êtes pas au bout de vos surprises dans ce Paris des années 30, à Montmartre... Non, je ne vous raconterai  pas l'histoire, je vous laisse la découvrir, c'est la plus jolie façon d'entrer dans ce roman : se laisser porter par la surprise, et il y en a ! 
Bonne lecture ! 


lundi 24 mars 2014

LES ENFANTS D'EREBUS

Couverture Editions J'Ai Lu
Depuis le 12 mars, dans toutes les bonnes librairies, on peut désormais se procurer le nouveau roman de Jean-Luc, "Les Enfants d'Erébus" Je vous en dit un peu plus à partir de samedi prochain... Bonne semaine ! 

Et pour se mettre l'eau à la bouche, voici la 4e de couverture... Et c'est parti pour la soif d'aventures ! 

Paris 1935. Lorsqu'un inconnu débarque chez l'explorateur Armand de Carsac, dans l'intention de voir un étrange obélisque, Jade, âgée de 16 ans, comprend que son père ne lui a pas tout dit de l'expédition Antarctique qui se solda par un échec cuisant quelques années auparavant. Quels secrets cache la mystérieuse relique ? Quelle est la motivation de ces redoutables poursuivants, prêts à tout pour se l'approprier ? Et surtout, surtout, qui sont les enfants d'Erebus ?".